La THANKSgalerie a le plaisir de présenter les nouvelles œuvres de Luc Herbint (LH), où sa peinture brute, sincère se livre ici à une certain introspection.
Entre maîtrise et instinct, l’artiste explore les passages entre le moi et l’autre, l’intime et le collectif, dans un mouvement à la fois intérieur et ouvert.
Luc Herbint nous propose un dialogue silencieux entre soi et le monde, où chaque figure devient un écho de notre propre humanité.
Dans la densité du geste et la vibration de la couleur, il poursuit une quête sensible, universelle et profondément humaine : celle de la présence.

À voir jusqu’au 22 novembre (Je–Sa, 10h–18h).
Une exploration du geste et de la couleur, entre tension et liberté
Extraits de texte : Romina Remmo pour septmille.be
Luc Herbint peint comme on traverse une éclipse. Ses oeuvres naissent de la rencontre entre la
matière et le chaos, dans cet entre-deux fragile où l’accident devient révélation. L’artiste
privilégie les supports déjà porteurs d’une mémoire: affiches arrachées, toiles blessées, objets
repliés sur eux-mêmes, surfaces chargées d’histoires antérieures. Ces strates du réel,
superposées et altérées, constituent le socle d’une archéologie poétique. Car, pour L. H. , même
dans la tache, il y a de la poésie, peut-être même toute la poésie [...]


[...]
Ses tableaux, dominés par des gris laiteux, des blancs blessés et des traces ocres de sable,
dégagent une présence silencieuse, presque métaphysique. Le spectateur s’y perd comme dans
un rêve gelé, confronté à des présences à demi effacées. [...]

[...]
La surface en offrande, l’artiste en franchit le seuil et
fuit vers un monde onirique où les mythes se calligraphient, se superposent dans un charabia
lyrique.

Entre présence et effacement, chaos et cosmos, Luc Herbint construit un espace pictural
où l’humain est au centre par sa vibration. Dans chaque tache, dans chaque trace, résonne
l’intuition nietzschéenne : la vie ne se comprend qu’en dansant au bord de l’abîme.LH (Photo: Stephen Vincke)
